Communiqué du 16 Sagitarus

PAR LA CONSIGNE SUIVANTE, IL EST EXPRESSÉMENT INTERDIT A TOUT FANTASSIN FÉDÉRAL DE MODIFIER, DE QUELQUES BIAIS QUE CE SOIT, LE CONTENU DES STIMULANTS ANTIDÉPRIME OU FCP-1.

TOUT MANQUEMENT RELÈVERA DE L’ARTICLE 9-1 RELATIF A L’INFRACTION AUX CONSIGNES.

GÉNÉRAL L.STEINER

Suite à l’incident survenu la semaine dernière sur la Base Patton, il est de notre devoir de vous mettre en garde contre l’utilisation d’antidépresseurs et simulants falsifiés, communément appelés « comprimés sourire » et « piqure nitro ».

La pâte d’épice incriminée dans la corruption de ces stimulants entre dans la composition de plusieurs stupéfiants et son usage est incompatible avec notre engagement à défendre les principes et les valeurs de la Fédération. En outre, les comprimés anti-déprimes et les cocktails énergisants en dotation répondent à un procédé chimique rigoureux et médicalement contrôlé afin de réduire les risques encourus pour la santé de l’utilisateur. L’introduction d’un produit stupéfiant dans ce mélange complexe est susceptible de provoquer de nombreux effets secondaires indésirables tels que :

• Perte de mémoire temporaire
• Problèmes d’élocution
• Paranoïa
• Maux de tête
• Vomissements
• Spasmes musculaire
• Troubles de l'éréction
• Hallucinations

Précisons également que le combustible utilisé dans la fabrication de la pâte comporte un niveau de toxicité élevé en incluant des résidus de :

• Solvant lourds
• Triméthylbenzène
• Butylated hydroxytoluene
• Naphtalène
• Cumène
• Mésitylène

Rappelons que la fabrication et la détention de pâte d’épice ou de ses dérivés, incluant la falsification des comprimés antidéprimes relèvent de l'Article 8-3 du Code Militaire Fédéral sur les activités de contrebande. Tout contrevenant s’expose à une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.

Le fait de distribuer un stimulant falsifié relève d’Article 7-5 de Code Militaire Fédéral sur la falsification de substances et est passible de 5 ans d’emprisonnement. Si la distribution s’accompagne d’un profit, de quelque nature qu’il soit, le contrevenant s’expose en sus à la peine prévue par l'Article 8-3 du Code Militaire Fédéral.

Au vu de la gravité engendré par la banalisation de l’usage de ces stimulant falsifiés, tout les cas de délits flagrants seront traités selon la procédure II-C, relative aux jugements immédiats rendu par un tribunal exceptionnel.

Nous sommes conscient de la difficulté que représente cette situation de maintient prolongée de la garnison sur Palmyr mais nous en appelons à votre responsabilité pour trouver des sources d’amusement plus saines et surtout moins nocives pour votre santé.

Le service médical et psychologique reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

Enseigne I.KRENKO, officier de communication du 3ème Corps expéditionnaire Fédéral.